Un baromètre pour suivre la mobilité professionnelle des actifs dans le Nord-Est

Dans un contexte à la fois complexe, incertain et volatil, marqué par la crise sanitaire, les effets de l’inflation et l’essor du télétravail, les Français sont partagés entre la quête de confort et de flexibilité, la volonté de réduire leur empreinte environnementale et le développement de nouveaux modes de déplacement. Dans cette étude, 5 axes de réflexion sont avancés sur le sujet des déplacements domicile-travail et déplacements professionnels des actifs du Nord-Est :

• L’impact des trajets et des déplacements sur le bien-être au travail.
  La distance moyenne des trajets domicile-travail pour les actifs du Nord-Est est de 21 kilomètres, ce qui représente un temps de trajet domicile-travail en moyenne de 24 minutes. La mobilité liée aux déplacements dans le cadre du travail impacte négativement la QVT (qualité de vie au travail) de 23% des actifs de la région. Parmi les désagréments mentionnés, on retrouve la perte de temps, le manque de confort, le manque de ponctualité, le manque de linéarité ou encore l’anxiété.

• La voiture, essentielle pour la majorité des actifs du Nord-Est.
  Cette étude montre qu’une majorité d’actifs Français préfèrent encore privilégier aujourd’hui l’utilisation d’une voiture personnelle dans le cadre de leurs trajets professionnels (pour 74 %), plutôt que d’avoir recours aux mobilités douces (pour 39 %). Pour la plupart, cette motivation s’explique par l’envie de se retrouver au calme et seul dans son véhicule.

• L’écologie et les économies au cœur de la mobilité des actifs du Nord-Est.
  Selon le mode de déplacement utilisé, les motivations diffèrent. Avec la hausse du prix des carburants, les actifs se penchent vers des modes de déplacements alternatifs qui représentent une solution moins coûteuse. 52 % des actifs affirment privilégier les transports en commun et les transports doux pour des questions économiques. Certains actifs déclarent, quant à eux, que leur mode de déplacement est lié à la non-possibilité d’adopter des solutions alternatives plus appropriées. C’est notamment le cas pour 45% des utilisateurs de voitures à motorisation thermique.

• Le rôle des entreprises dans la mobilité de leurs collaborateurs.
  Les entreprises jouent également un rôle dans la mobilité de leurs collaborateurs. En effet, 54% des actifs de la région déclarent bénéficier de solutions et/ou de services de mobilité permettant d’améliorer la QVT par leur employeur. Ces avantages peuvent se caractériser par la disposition d’un véhicule de fonction ou de service (pour 9%), le remboursement des frais kilométriques (pour 19 %), l’accès à des plateformes de covoiturage (pour 31 %), de bornes de recharge pour les véhicules électriques (pour 9%) ou encore le remboursement des titres de transports en commun. Des actions qui participent au confort et au bien-être des collaborateurs, mais qui permettent aussi de gagner du temps sur la route, de réduire leur empreinte carbone et bien entendu de réaliser des économies financières.

• L’impact de l’actualité sur la mobilité d’aujourd’hui et de demain.
  En lien avec l’actualité, 32% des actifs de la région soutiennent avoir modifié leur manière de se déplacer pour se rendre sur leur lieu de travail. Pour accompagner la mobilité, les voitures électriques, les transports en commun, la marche à pied et le covoiturage sont privilégiés en majorité. Dans les années à venir, 57% des actifs souhaitent que leurs trajets et déplacements professionnels soient plus économiques et plus écologiques (pour 39 %).

Je découvre les résultats du baromètre « Mobilité & entreprises » 2022